« Interprétation stigmatisante » de la laïcité et « racisme systémique » : quand Rokhaya Diallo dénonce la France devant l'ONU
L'activiste Rokhaya Diallo a déclaré que « le racisme structurel est profondément ancré » en France et a dénoncé une « interprétation stigmatisante du principe de laïcité ».
Un nouveau coup porté à la France et à la laïcité : invitée à s'exprimer devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, Rokhaya Diallo a déclaré que « le racisme structurel est profondément ancré » en France et a dénoncé une « interprétation stigmatisante du principe de laïcité », reprenant ainsi à son compte l’entreprise de subversion idéologique portée par l'islamisme politique.
Lors d'une discussion consacrée à la protection des droits humains et des libertés fondamentales des Africains et des personnes d'ascendance africaine, l'activiste et journaliste Rokhaya Diallo a pris la parole le mercredi 2 octobre à Genève.
Elle a commencé par saluer l’image de « pluralité heureuse » que la France a montré cet été lors des Jeux olympiques et paralympiques. Cependant, elle a immédiatement déploré que « les sportives musulmanes portant un foulard aient été bannies des Jeux dans leur propre pays », tandis que d'autres athlètes musulmanes, venant de l’étranger, ont pu concourir librement. Pour elle, cette situation découle d'une « interprétation stigmatisante du principe de laïcité » en France.
Rokhaya Diallo a poursuivi en affirmant que « le racisme systémique, forgé par une longue histoire d'esclavage, de colonisation et de marginalisation des corps, marque encore aujourd'hui nos destinées ». Elle a également abordé l'impact de ce « racisme systémique » sur la santé des femmes.