Israël et Gaza en guerre : la terreur, la haine et la colère
L’islamo-gauchisme ou le regard sélectif
Le sujet du jour porte sur une actualité brûlante, aussi j’ai voulu attendre quelques jours avant de vous l’envoyer - le temps que les émotions diverses s’apaisent pour laisser davantage de place à la réflexion.
Malheureusement, et sans doute cela était-il prévisible, l’embrasement actuel ne semble pas prêt de s’éteindre. 👇
Samedi 7 octobre, l'État hébreu a été touché par une attaque sans précédent du Hamas. Des civils - femmes, enfants, personnes âgées - ont été massacrés, torturés ou pris en otage.
De jour en jour, le bilan n’a cessé de s'alourdir, portant à plus de 1300 le nombre de personnes tuées en Israël depuis le début de l’offensive. Plus de 3200 blessés et 150 otages sont également recensés.
Avec la plus grande sidération nous avons constaté que les atrocités perpétrées sur le sol israélien ne rencontraient pas une condamnation unanime : aux images montrant des foules en liesse se sont ajoutées les prises de positions ambiguës ainsi que les proclamations de soutien à la Palestine venues de plusieurs figures médiatiques et responsables politiques français.
Comment comprendre la caution apportée à des actes aussi abominables, relevant indiscutablement du terrorisme ?
Du terrorisme ?
Réagissant à ces attaques, Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à renvoyer dos à dos la politique israélienne et palestinienne, appelant à une résolution sur le plan diplomatique. Dans la presse et sur les réseaux sociaux, nombreux sont également ceux à avoir estimé opportun de mettre en cause la politique d’Israël.
👉 Aussi tragiques soient-ils, ces événements ouvriraient donc la voie à un nouveau débat politique sur fond de l’interminable conflit israélo-palestinien. Rien de plus.
Ce qu’il est permis de trouver choquant dans ce type de réactions n’est pas tant leur caractère déplacé - pour ne pas dire indécent - face aux atrocités commises sur le sol israélien que le déni qui les affecte.
Peut-être ne serait-il alors pas inutile de rappeler qu’il n’est pas ici question de politique, stricto sensu, mais plus exactement de terrorisme et de jihad. Ce que permet d’établir clairement l’article 15 de la Charte du Hamas, publiée le 18 août 1988 : « Lorsque nos ennemis usurpent des terres islamiques, le jihad devient un devoir pour tous les musulmans. Afin de faire face à l’occupation de la Palestine par les Juifs, nous n’avons pas d’autre choix que de lever la bannière du jihad. »
👉 Et sans doute est-ce là également oublier, ou occulter délibérément, que le Hamas est reconnu comme étant une organisation terroriste par l’Union Européenne, la France, les États-Unis et le Canada. Ce que semble ignorer - ou feindre de ne pas savoir- la députée Mathilde Panot incapable de répondre, mardi dernier lors d’une conférence de presse à l’Assemblée Nationale, par oui ou par non à la question : « le Hamas est-il un groupe terroriste ? ».