«Je n’investirai plus dans une ville écologiste » - polémique autour d’une rupture assumée
Les déclarations du patron de Safran suscitent de vives réactions
« Pour moi, il n’est plus question aujourd’hui d’investir en France dans une ville détenue par une majorité écologiste. C’est fini. Je ne le ferai plus. » Telle est la déclaration faite ce lundi, devant la commission d’enquête parlementaire sur les freins à la réindustrialisation, par Olivier Andriès, directeur général de Safran, groupe industriel de premier plan spécialisé dans les moteurs d’avion.
Non, Olivier Andriès ne rejette pas l’écologie, mais l’idéologie. Ce qu’il dénonce, c’est la prévalence d’un dogmatisme politique sur l’intérêt économique et social des territoires. À travers son refus, il formule une réponse lucide à une hostilité aveugle — et une mise en garde : on ne bâtira pas la transition écologique contre l’industrie, ni en marginalisant ceux qui, concrètement, contribuent à l’avenir du pays.