Meurtre de Louise : un suspect au profil troublant, un drame qui aurait sans doute pu être évité
Un crime révélateur de défaillances éducatives et sociales
De nouveaux éléments viennent éclairer le profil du principal suspect dans l’affaire du meurtre de Louise, ainsi que le déroulement des événements ayant conduit à cette tragédie.
Owen L., 23 ans, décrit comme « accro aux jeux vidéo », aurait perdu une partie du jeu Fortnite Battle Royale le vendredi 7 février, ce qui aurait déclenché une violente crise de colère. Selon Paris Match et Actu17, c’est après cet accès de rage qu’il serait sorti prendre l’air, avant de croiser la jeune Louise, 11 ans, qu’il aurait ensuite emmenée au bois des Templiers, à Longjumeau (Essonne), où elle a été retrouvée poignardée à huit reprises.
Les enquêteurs, qui ont identifié l’ADN du suspect sur les mains de la victime, privilégient cette piste, d’autant plus qu’aucune trace de viol n’a été relevée sur le corps de la fillette. Les motivations d’Owen L. semblent donc s’inscrire dans un schéma de violence préexistant.
Déjà connu des services de police pour vols et agressions, Owen L. n’avait pas de troubles psychiatriques diagnostiqués, mais il pouvait « se montrer perturbé » et « très violent », selon son entourage. Son passif judiciaire en témoigne : il était fiché au traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour des violences sur sa propre sœur. Le Parisien rappelle qu’il l’avait rouée de coups à plusieurs reprises, sous les yeux de leurs parents impuissants. Terrorisée, l’adolescente avait même confié sa crainte de « mourir » sous les coups de son frère.