Quelques nouvelles

Les suites de l'aventure Cogito

Chers (anciens) lecteurs de Cogito, 

J’espère que vous passez un bel été ! 

Dans ma dernière publication, je vous informais de ma décision de mettre un terme à l’aventure Cogito pour m’ouvrir à de nouveaux projets. 

Je suis très heureuse de vous annoncer aujourd’hui la création de La Lanterne, un média d’opinion visant à apporter un éclairage sur les grandes thématiques contemporaines et les faits majeurs de notre actualité. 

Je vous présente ce nouveau projet ci-dessous ! 👇

Qu’est-ce que La Lanterne ?

Sous la forme de chroniques et de brèves d’informations, La Lanterne se propose d’ouvrir des perspectives de réflexion à partir de l’actualité pour tenter d’apporter aux lecteurs une compréhension plus fine et plus complète des grands enjeux contemporains. 

Cette fois, je ne serai pas seule à prendre en charge la rédaction et le développement de ce nouveau projet !

La Lanterne vise à devenir un média d’opinion doté d’une assise suffisamment importante pour compter dans le débat public en offrant un nouvel espace dédié au traitement critique de l’information, à l’analyse des faits et des discours, et propre à garantir la libre expression des idées. 

Pour parvenir à cet objectif, je me suis entourée de personnes de qualité qui viendront enrichir de leurs écrits la publication et se joindront à moi pour favoriser  le développement de La Lanterne.  

Si je poursuis mon travail d’auteur en solitaire, la solitude étant l’espace privilégié de l’écriture, les expériences de mon parcours d’entrepreneur m’ont démontré la force incomparable qu'apportent au développement d’un projet les associations bien choisies ! 

Dans cette nouvelle aventure, j’ai en particulier la chance de pouvoir compter sur mon mari Laurent de Béchade qui, en tant que professionnel du développement digital, participera étroitement aux activités de La Lanterne. Observateur engagé de l’actualité politique et sociale, Laurent interviendra également en tant que chroniqueur. 

En ce qui me concerne, je dirigerai l’ensemble de la publication et continuerai, bien entendu, à rédiger en mon nom des articles de réflexion et d’analyse portant sur l’actualité. Je serai également disponible, comme je l’ai été jusqu’à présent, pour échanger avec les lecteurs.

Qui dit média dit « ligne éditoriale » : quelle sera celle de La Lanterne ? 

👉 La Lanterne fait son entrée dans un espace médiatique quadrillé par des procès de catégorisation, et où chacun est désormais sommé de déclarer son orientation ou ses préférences politiques.  

Il nous faudra alors nous situer, sinon nous définir, en revendiquant une position claire sur « l’échiquier politique » au risque de voir notre démarche et nos valeurs défigurées par l’arbitraire et la caricature. 

La ligne éditoriale de La Lanterne a pour premier principe la défense de la libre pensée et de la liberté d’expression, ce qui la place en opposition aux ennemis de ces libertés - que ces derniers visent à en restreindre la possibilité ou qu’ils militent plus ouvertement pour l’abolir.  

Cet aspect me semble d’autant plus important à souligner que nous assistons aujourd’hui à une forme de banalisation de la censure. 

La Lanterne revendique donc son refus de travestir ou d’occulter le réel, de réécrire l’Histoire ou d’altérer la vérité pour satisfaire aux diktats idéologiques du moment. De même, notre visée n’étant pas de plaire et de complaire mais bien de nous tenir au plus près des faits, nous nous engageons à vérifier systématiquement les sources des informations que nous relayons. 

Nous pensons que les exigences croissantes en matière de représentativité qui pèsent aujourd’hui sur le débat public portent atteinte à la vitalité et à la dynamique caractéristiques des échanges en démocratie. C’est pourquoi  nous tenons à faire valoir le droit d’observer à l'égard des faits et des discours une attitude critique, fondée sur l’analyse et la réflexion, et indépendante de toute adhésion partisane. 

N’étant au service d’aucune Église et d’aucun parti, La Lanterne revendique principalement son indépendance, et s’il fallait expliciter la ligne qui est la sienne, je reprendrais volontiers mot pour mot la déclaration faite par le philosophe Raymond Aron, en date du 23 septembre 1983, dans l’émission Apostrophe : 

« en France, on dit normalement que je suis un homme de droite, ou de droite modérée, mais on dit souvent que je suis non classifiable ; ou comme disait un jour un Président de la République, c’est-à-dire Pompidou, on ne peut jamais compter sur lui ; c’est-à-dire on ne peut jamais prévoir avec certitude l’opinion qu’il exprimera sur une certaine situation. »

---

Cogito laisse place à La Lanterne 

La Lanterne fait ses débuts sur la plateforme qui hébergeait les publications Cogito, le site a donc été intégralement repensé pour l'accueillir.

Les publications de La Lanterne prendront des formats variés. Elles seront généralement plus courtes que les newsletter Cogito et seront également envoyées à une fréquence plus soutenue. 

Comme pour Cogito, il existe une version payante et une version gratuite de La Lanterne : 

• La version payante donne accès à toutes les publications dans leur version intégrale et permet de les commenter.

• La version gratuite permet uniquement de lire les contenus publiés en libre accès.

C’est en tant qu’ancien abonné Cogito que vous recevez cet email : si vous ne souhaitez pas recevoir les publications de La Lanterne, vous pouvez dès à présent l’indiquer en cliquant sur le bouton “se désinscrire” au bas de cet e-mail.

J’informe également les anciens abonnés à la version payante de Cogito que les prélèvements seront prochainement réactivés : si vous souhaitez vous y opposer, c’est le moment de vous manifester ! 

---

Vous avez à présent une idée de ce que seront l’esprit général et la démarche de La Lanterne, j’aimerais ajouter un dernier mot concernant ce qui a, pour moi, motivé sa création. 

Depuis quelques mois, j’ai lu et j’ai entendu plusieurs observateurs de la vie de notre pays avancer que le commentaire de l’actualité serait un exercice vain, et ainsi engager les citoyens soucieux d’amélioration et de changement à renoncer aux critiques stériles pour entreprendre “des actions concrètes”.

👉 Rien n’est plus faux, selon moi, que cette affirmation consistant à exclure du champ de l’action l’effort patient de l’analyse et de l’argumentation.

S’efforcer à produire un jugement éclairé est non seulement un devoir que nous avons envers notre intelligence mais aussi une prérogative essentielle de notre rôle de citoyen.

Lorsque les agissements et les discours pourront s’accomplir avec la certitude de pouvoir échapper à toute critique, alors il n’y aura plus rien à attendre ni à espérer des hommes et de la société. 

Ici commence l’histoire de La Lanterne, je compte sur vous pour l’écrire à nos côtés. 

Aurore